Alain BARONI- Photographe


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Inspiration : Pierre-Anthony ALLARD

Alain Baroni • août 22, 2018

Inspiration

Pierre-Anthony Allard , né le 30 mai 196 0 à Chicago, est un photographe français, portraitiste, qui a longtemps été associé au Studio Harcourt dont il a signé en particulier le portrait de Carole Bouquet , devenue emblématique du style de ce studio.

Il a commencé sa carrière photographique comme informaticien au studio Harcourt en 1983 pour passer très vite laborantin puis assistant de Thierry Bouët , photographe principal de ce studio. Il devient l'unique photographe en titre du Studio Harcourt au départ de ce dernier en 1984.

Directeur artistique, puis directeur associé du Studio. Il quitte le Studio en 1985.

En 1987, il le réintègre, alors qu'il est installé au 10 rue Royale , Paris.

En 1992, Allard rachète la marque Studio Harcourt avec deux associés, François-Denis Poitrinal et Daniel Bour et installe le Studio au 30, rue des Acacias, Paris, avec un plateau de cinéma 200 m2 .

IL quitte à nouveau le studio en 2008, racheté parpar un homme d'affaires, spécialiste de l'immobilier, Francis Dagnan.

De 2008 à aujourd'hui : il est photographe indépendant .

Ipoursuit aujourd’hui son travail sur la grande scène de la rue : des kiosquiers de Paris (expo 2009) à la campagne électorale 2012, du luxe de Moscou à la Maison d’arrêt de Clairvaux, des Massaï de Tanzanie aux dirigeants du CAC 40. Il donne régulièrement des conférences en France et en Europe sur l'histoire de la lumière, en hommage à Henri Alekan( Directeur de la photographie de nombre de films références comme la Belle et la bête, Les maudits, Austerlitz....)

Parmi ses portraits photographiques célèbres, on peut citer ceux d' Arielle Dombasle (1984), d' Isabelle Huppert (1987), de Pauline Lafont (1987), de Jacques Higelin (1988), de Laetitia Casta , de la reine Rania de Jordanie (2005), etc.

Ces clichés, illustrent parfaitement à quel point ce studio est si mythique et à quel point il porte en lui une partie de l'histoire de la photographie française.

Il faut dire que ce studio légendaire est quand même le seul en France où, depuis plus de 70 ans, s'y bousculent les célébrités les plus glamours et les plus représentatives du 7ème art.

Nous avons tous en tête une photo d’une célébrité réalisée par le studio Harcourt et pour moi les plus belles sous la direction de P-A Allard. A lire : Mes années Harcourt", son ouvrage sur son travail au studio.

En effet, P. A Allard a effectué la majeure partie de son parcours au Studio Harcourt, et il en fut même le directeur artistique pendant près de nombreuses années, jusqu'en 2008, où il redevint photographe indépendant. Il poursuit aujourd’hui son travail sur la grande scène de la rue : des kiosquiers de Paris (expo 2009) à la campagne électorale 2012, du luxe de Moscou à la Maison d’arrêt de Clairvaux, des Massaï de Tanzanie aux dirigeants du CAC 40.

Une chose est sure, les souvenirs de Pierre-Anthony sont vraiment passionnants à suivre pour qui s'intéresse un peu à la photographie et aux stars du 7ème art Il y a raconte en effet, avec une verve et un humour, des anecdotes, drôles, touchantes ou extravagantes des anonymes et célébrités rencontrées .


I nterview BAZ’ART :

B BA : Q uelles sont pour vous les principales caractéristiques d'une photo correspondant parfaitement au style Harcourt?

PAA :Une photo Harcourt, c'est la sacralisation du sujet photographié par la lumière. Une lumière très particulière, ce que nous appelons l'éclairage modelé en trois-points ou, si vous préférez, ce rendu en clair-obscur si caractéristique.

3. De toutes les stars qui ont posé pour vous, quelle serait la rencontre la plus mémorable, et pour quelles raisons?

Sans conteste, ma rencontre avec Isabelle Huppert que j'ai longuement évoquée dans mon livre. Une actrice extrêmement professionnelle qui m'a appris le temps d'une séance des points essentiels dans mon métier, comme la rapidité dans la prise de vue et la position du sujet, le fameux trois-quarts.

…..

5. Votre ouvrage parle longuement de votre obsession d'une lumière idéale pour parvenir une photographie réussie. Pourquoi vouer un tel culte à la lumière?

La lumière est la matrice de toute création picturale. La lumière est un facteur d'émotion partagée par les cinéastes, les photographes et les peintres. Vous savez, j'ai passé des heures dans les musées à me pencher sur des tableaux de peintres qui exaltaient le pouvoir de la lumière. J'étais fasciné par Rembrandt et Georges de La Tour. Rappelez-vous ses tableaux et son utilisation extraordinaire des contrastes entre l'ombre et la lumière pour donner une force à la scène. Des cadrages parfois très serrés, à la manière de plans cinématographiques en laissant la lumière découper les contours de ses personnages. En fait, si la lumière me parle autant, c'est qu'elle parle ! Elle raconte l'histoire, accentue son côté dramatique ou au contraire son côté joyeux.


par Alain Baroni 11 mai, 2021
Pour moi c'est une pure découverte alors que c’est la femme photographe la plus cotée du marché de l’art Dans de nombreux palmarès, Cindy Sherman figure parmi les photographes les plus chers du monde. Si Untitled #92 (1981) a été vendue plus de 2 millions de dollars en 1993 chez Christie's à New York, il a fallu attendre 2011 pour que la photographie Untitled #96 (1981) arrive en troisième place du podium des photographies les plus chères de l'histoire, après Phantom de Peter Lik et Rhein II (1999) d’Andreas Gursky. Cindy Sherman, née le 19 janvier 1954 à Glen Ridge, est une artiste et photographe américaine contemporaine. Ses créations s'inscrivent dans une tendance fictionnelle et elle est généralement considérée comme une des représentantes de la photographie plasticienne, à l'opposé de tout esthétisme documentaire. Elle travaille sans assistant, et avec un seul modèle, elle-même. Elle vit à New York. Cindy Sherman considère que ses photographies sont à comprendre comme de l'art conceptuel. Son travail ne cherche pas à satisfaire une esthétique, ni à documenter une réalité. Ses créations s'inscrivent dans une tendance fictionnelle. Elle est son seul modèle , incarnant des femmes de tout âge et même des hommes, et crée ainsi une sorte de théâtre photographique . Ses autoportraits, où elle se met ainsi en scène dans des costumes et des attitudes variées, sont autant de questionnements sur l'identité et ses modes de représentations. Elle refuse la notion de types sociaux qui seraient ancrés dans la société. D'ailleurs ses photographies refusent toute identité : elles sont Untitled, restant libres à toute interprétation. Les influences de son œuvre sont nombreuses et se réfèrent à des imageries très différentes, de l'image picturale et cinématographique à l'image de publicité, de magazine, de mode ou encore à l'image érotique. Le travail de Cindy Sherman est fondé sur la mise en scène. Maîtrisant parfaitement l’art de la métamorphose, le spectateur la retrouve d’un cliché à l’autre dans un décors ou une thématique différente. Grâce à du maquillage, aux perruques ou encore à des costumes, elle nous apparaît complètement changée. Dans la série [History Portraits/Old Masters] elle va même jusqu’à porter des prothèses pour reproduire les corps de madones. La très grande majorité de ses photos sont des autoportraits. Grâce à ses mises en scène, on redécouvre sans cesse l’artiste. De la forme de ses joues à la couleur de ses yeux, elle ne laisse rien au hasard. Le processus de transformation étant poussé à son paroxysme, le public a presque la dérangeante impression d’être confronté à quelqu’un d’autre.
par Alain Baroni 10 mai, 2021
Un article sur cette référence en photo de mode
par Alain Baroni 04 févr., 2021
article sur cet artiste, photographe, réalisateur et Directeur artistique
par Alain Baroni 22 oct., 2020
décès du très grand photographe Franck HORVAT
par Alain Baroni 25 juin, 2020
Claude Gassian est un photographe français, né à Paris en 1949. Il consacre son travail à capturer l’image de personnalités du monde de la musique. Il est notamment connu pour ses portraits du groupe The Rolling Stones.Sa première photo, c’est durant un concert des Rolling Stones, il à 16 ans, il est à l’Olympia et utilise le Rolleiflex de son père. Il enchaine en écumant les concerts profitant de l’avènement du rock’n’roll et de l’affirmation de plus en plus forte de la personnalité des musiciens, son sujet de prédilection.Les concerts se succèdent, et Claude Gassian devient véritablement photographe de concert. ​ Il signe ses premières photos dans la presse musicale au début des années 70. Best, Rock & Folk… La presse plus généraliste le remarque alors et lui commande des portraits de célébrités qui ne sont plus exclusivement issues de la scène musicale.Cela restera les photos des Rolling Stones qui ont fait sa renommée. Il a été leur photographe officiel lors de leur tournée européenne en 1990. Claude Gassian fait la différence en capturant l’instant que personne n’aura eu l’idée ni la patience d’aller chercher. ​ Claude Gassian c’est près de 50 ans de tête d’affiche accompagnées en tournée et photographiées en Concert comme dans l’intimité. Les photos de Claude Gassian c’est l’humain, habité par la passion, mais aussi la fatigue et le doute. Claude Gassian vit et travaille toujours à Paris.
par Alain Baroni 25 juin, 2020
Parfois les jeux FACEBOOK permettent de se replonger dans des choses laissé de coté. A travers la publication de l'album Who'next des WHO comme un album qui avait marqué ma culture musicale j'ai exploré également l'univers du photographe qui a fait cette superbe pochette. Le vous livre un bout de bio et quelques unes de ses photos de rock (je ne pouvais qu’être touché ). Un artiste a découvrir !! Né en 1945 aux Etats Unis, Ethan Russell est le seul photographe a avoir réalisé une couverture d’album pour les Who, les Rolling Stones ET les Beatles. Avant Dominique Tarlé, il a suivi les Stones sur de nombreuses tournées et a vécu à leurs côtés le terrible concert d’Altamont en 1969. Connu pour « prendre des images vraiment honnêtes de personnes extraordinaires » (« capturing really honest images of extraordinary people »), il est, selon Pete Townshend des Who, « the civilised eye on an uncivilised art-form : rock’n roll. » Quelques liens : https://www.dtth.gallery/copie-de-rankin-2?p=962 https://www.lagaleriedelinstant.com/ethan-russell/
par Alain Baroni 01 juin, 2020
Serge Lutens est né le 14 mars 1942 à Lille. En 1956, à 14 ans, Serge LUTENS placé, contre son gré - il eut préféré être acteur - dans un salon de coiffure de sa ville natale. Deux ans plus tard, il aura déjà déterminé les repères féminins qu'il fera siens : yeux fardés, peaux éthérées et têtes d'épingles par cheveux courts, nets et plaqués. Serge LUTENS s'impose également par la couleur noir qu'il ne quittera jamais. Il affirme ses goûts, ses choix sur ses amies qu'il photographie. Serge LUTENS a 18 ans lorsqu'il est appelé sous les drapeaux pour servir lors de la guerre d'Algérie. Il sera réformé. C'est une rupture importante qui l'amène à prendre sa décision : quitter Lille pour se rendre à Paris. Nous sommes en 1962. Aidé d'un amie, Madeleine Levy, et muni de grands tirages photographiques qu'il avait réalisés de ses amies, Serge Lutens qui vit ses premières années parisiennes, entre ombre et disette, contacte le magazine Vogue. Ce magazine représente pour lui l'essence de la beauté : un carmetl qu'il mythifie. Trois jours plus tard, Serge Lutens collabore au numéro de Noël. Invention d'une vision par le fard, la création de bijoux, objets extraordinaires, Serge Lutens devient rapidement LA personne qu'il faut appeler et les magazines de mode ne s'y trompent pas : Elle, Jardin des Modes, Harper's Bazaar le sollicitent sans cesse : il collabore ainsi avec les plus grands photographes de l'époque, tout en poursuivant, de son côté, ses travaux photographiques. Durant ces années, la reconnaissance de son talent est manifeste. En 1967, Christian Dior qui s'apprête à lancer sa ligne de maquillage fait appel à lui. Il créera pour cette maison couleurs, style et images. Sa vision est enfin unifiée par la photographie. Au début des années 70, la célèbre rédactrice en chef du Vogue US, Diana Vreeland n'hésite pas à proclamer son enthousiasme : 'Serge Lutens, Révolution of Make-up !'. Le succès est retentissant. Serge Lutens devient le symbole d'une liberté donnée par le fard pour toute une nouvelle génération. En 1974, faisant écho à son goût pour le cinéma et les actrices mythiques qui l'habitent, il réalise un court-métrage :"Les Stars". A cette époque, il voyage et découvre le Maroc puis le Japon. Ces deux pays, aux cultures si riches et si différentes, s'assembleront en lui et affirmeront sa façon de voir et de sentir. Serge Lutens saura s'en souvenir quelques années plus tard en 1980, lorsqu'il signe avec Shiseido une collaboration qui permettra à ce groupe de cosmétiques japonais, jusqu'alors inconnu sur la scène internationale, d'imposer une identité visuelle si puissante, qu'il deviendra l'un des acteurs mondiaux du marché dans les année 80 et 90. Sous la même marque, en 1982, il conçoit "Nombre Noir", son premier parfum, habillé de noir brillant sur noir mat, concept qui préfigure les codes omniprésents des années 90. Si ce premier parfum marque les année 80, c'est la création de "Féminité du bois" et des Salons du Palais Royal en 1992 - au décor onirique -, que Serge Lutens affirme sa première véritable révolution olfactive dans le domaine du parfum. Suite logique, en 2000, Serge Lutens crée la marque qui porte aujourd'hui son nom et impose plus que jamais son style sans concession. Parfums et fards ("Nécessaire de beauté"), ses expressions en ce domaine se croisent entre une distribution pointue et sélective et celle plus confidentielle du Palais Royal-Serge Lutens.
par Alain Baroni 31 mai, 2020
Il faisait parti des créateurs de l'époque ou j'ai commencé la photo. C'était trop éloigné de mes possibilités mais son travail m'a marqué J'ai même fait un ange inspiré de Coco il y a peu de temps sans revenir sur son travail. Jean-Paul Goude est né le 8 décembre 1940, d’un père français et d’une mère américaine. Il grandit à Saint-Mandé, en Île-de-France. Il débute comme illustrateur pour un grand magasin en 1964, puis il s’occupe de la carrière de l’actrice Zouzou en 1970, dont il est le petit ami à l’époque. Les années suivantes, il travaille comme directeur artistique pour un magazine américain, Esquire, puis il revient en France en 1982 pour mettre en scène le spectacle de Grace Jones, A One Man Show. Jean-Paul Goude fréquente Grace Jones depuis la fin des années 1970, et de leur union naîtra en 1979 un garçon du nom de Paulo. Très impressionné par les « maîtres » d’Harper’s Bazaar : Irving Penn, Richard Avedon, Hiro,… Il se lance à corps perdu dans la photographie et imagine alors le concept de « French correction ». Il sculpte, façonne les corps à l’aide de prothèses et d’artifices. Puis il retravaille les images, les découpe, les colle avec un seul but: les embellir. Amoureux de la Femme il fabrique des icônes à l’instar de ses muses qui furent aussi ses compagnes: Radiah, Grace Jones, Farida et aujourd’hui son épouse Karen ou encore Laetitia Casta. En 1984, l’agence Young&Rubicam lui confie la campagne publicitaire de Kodak. À cette occasion, Jean-Paul Goude crée les Kodakettes, trois petites filles habillées d’un maillot de bain à rayures rouges et blanches et portant un bonnet. Ces personnages deviennent le symbole de la marque pendant une dizaine d’années, et Jean-Paul Goude obtient un Lion d’or lors du Festival international de la publicité à Cannes, en 1985. Cette nouvelle notoriété lui permet de réaliser de nouvelles campagnes de publicité pour des marques célèbres comme Perrier, Citroën ou Chanel. En 1989, le gouvernement français lui confie l’organisation du défilé pour commémorer le bicentenaire de la Révolution française. Dans les années 1990, Jean-Paul Goude crée plusieurs campagnes publicitaires pour Chanel, dont l’une met en scène la chanteuse Vanessa Paradis. En 2001, il devient directeur artistique pour les campagnes publicitaires des Galeries Lafayette avec comme égérie Laetitia Casta. Jean-Paul Goude publie, les années suivantes, plusieurs livres retraçant sa carrière. Il reçoit le grade de commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres en 2012. Jean-Paul Goude est le premier artiste à avoir gommé, puis fait disparaître la frontière entre la publicité et l’art.
Les lumières de Jean-Daniel LORIEUX
par Alain Baroni 26 mai, 2020
Redecouverte du photographe Jean-Daniel LORIEUX
Nicolas BETS
par Alain Baroni 18 mai, 2020
Présentation du photographe
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